COMMENTAIRES ÉCLAIR SEPTEMBRE 2021

13 septembre 2021

Notre entrée précédente de juin 2021 résume déjà plusieurs des éléments que nous avons notés dans les films des années 2018-2020.

Dans la présente entrée, du 13 septembre, nous ne voulons que faire quelques brefs commentaires sur des films récents, ceux à l’affiche à l’été 2021, d’abord sur quelques films internationaux, puis sur certaines productions québécoises.

Sur le site principal de notre site, Le Movie Shrink, on a ajouté ces derniers jours deux films analysés de façon plus détaillée, soit « Undine » (Ondine) et « Le mariage de Rosa ».

Du point de vue du Movie Shrink, ces deux films touchent à des cordes sensibles, et les lecteurs sont donc invités à aller lire sur les cordes sensibles que ces films évoquent dans notre rubrique principale.

Dans le cas de « Undine » (Ondine), un film allemand, l’histoire raconte un chapitre dans la vie d’une sirène qui prend la forme d’une conférencière, historienne spécialisée dans l’histoire de la ville de Berlin. C’est une œuvre poétique, certes, mais qui pourrait aussi évoquer des défis contemporains de l’Allemagne d’aujourd’hui.

Dans le film « Le mariage de Rosa », on raconte l’histoire d’une couturière qui travaille dans l’industrie du cinéma et qui doit composer avec d’incessantes demandes venant de son employeur et de sa famille et qui décide de changer de ville et de vie, en commençant par s’épouser… elle-même, dans une cérémonie à cet effet.

Il y a aussi un film qui n’est pas encore commenté dans notre section principale, mais qui pourrait l’être, à cause de son potentiel évocateur. Il s’agit de la comédie « Les Z-Héros », un film argentin, qui raconte les aléas d’un projet de réouverture d’une usine collective désaffectée proche de Buenos Aires. Comme il arrive souvent dans les films de l’Amérique du Sud, et particulièrement ceux de l’Argentine, on assiste à des trahisons de la part des élites et à des tensions interpersonnelles dans le cadre de projets économiques.

Dans la liste des films qui sont définitivement à voir, du côté de l’Amérique du sud, il y a en tout premier lieu le film brésilien « Bacurau », un film dont on dit qu’il présente, en partie, une réalité imaginaire. Ce film n’est pas facile à trouver et à visionner, mais son synopsis, autour des événements étranges qui entourent la mort d’une leader locale, a de quoi intéresser le Movie Shrink.

Du côté des films québécois, il y a eu cet été plusieurs films intéressants, mais pas de films qui sont susceptibles de suggérer, indirectement, des mouvements fondamentaux dans notre expérience collective, du moins dans ceux qu’a visionnés Le Movie Shrink.

Ainsi, « Beans » et « La parfaite victime » disent assez directement ce qu’ils veulent dire, et il n’y a pas beaucoup à interpréter, autrement. « Le guide de la famille parfaite » nous dit des choses sur notre époque, avec une note d’humour, sur le jeu des générations, mais il le fait de façon assez explicite, sans qu’il soit besoin d’interpréter.

Le Movie Shrink avait pensé à d’autres films québécois, comme « Souterrain », qui lui paraissait prometteur, mais il n’a pas réussi à y voir le genre de choses qu’il cherche, à savoir des éléments qui renvoient à des mutations socio-économiques, qui sont suggérées indirectement, mais non dites expressément. On trouvera des exemples de ce genre de films significatifs, qu’on trouve au Québec en 2018- 2020, comme dans le monde entier, dans notre chronique sur les films québécois, sur ce site.

Bon visionnement, bons films !